Marika D’Auteuil est une maquilleuse québécoise qui s’est fait connaître dans l’industrie de la mode et de la beauté grâce à ses créations innovantes et artistiques. Basée à Montréal, Marika a travaillé avec des photographes, des magazines et des marques de renom telles que L’Oréal et MAC Cosmetics, et a fait partie d’articles et de reportages dans des publications du calibre de Vogue et Elle. Elle est reconnue pour son style audacieux et expressif mariant contrastes, textures avec un fini de la peau magnifique. Marika est également une pionnière dans l’usage de l’intelligence artificielle pour créer de superbes éditoriaux de maquillage. Elle mise sur la technologie de l’IA comme moyen créatif pour maximiser son imaginaire et créer des visuels uniques qui repoussent les limites de la réalité.
Voyage créatif : de punkette d’une petite ville à maquilleuse de renom
Le parcours de Marika dans le domaine du maquillage a débuté lorsqu’elle était adolescente, suite à une suggestion de sa mère. Elle était cette enfant punk rock solitaire de Sept-Îles, au Québec, qui essayait de se distinguer des autres. C’est ce qui l’a menée à avoir une réelle fascination pour les les couleurs et les textures et organiser des séances photo pour immortaliser ses premières créations. À 20 ans, elle déménage à Montréal avec la ferme intention de travailler en photo. Rapidement, elle bâtit un portfolio en collaborant avec autant d’artistes que possible, développant par la même occasion ses propres techniques artistiques et avant-gardistes. L’industrie commence à la remarquer.
Une clientèle prestigieuse et des récompenses
Parmi les clients de Marika, on retrouve Le Cirque du Soleil, Nivea, L’Oréal, Sephora & Make Up For Ever et son travail a été vu à la télévision ainsi que dans les magazines internationaux et sur les podiums de plusieurs Semaine de mode. Elle a également remporté quelques trophées: Artiste maquillage de l’année 2019 et meilleure maquilleuse au New York Fashion Film Festival en 2020. Depuis 2018, elle offre des classes de maître, ce qui lui a permis d’étoffer une carrière internationale qui la mène un peu partout au Canada, aux États-Unis, en France, au Mexique et en Colombie pour offrir des formations. Ses plateformes de réseaux sociaux comptent sur un nombre impressionnant d’abonnés, où elle présente ses spectaculaires créations et offre un coup d’oeil sur sa créativité unique.
Une visionnaire misant sur le maquillage et l’IA
Marika D’Auteuil n’est pas seulement une maquilleuse, mais aussi une créatrice IA qui façonne l’avenir de la beauté. L’un des projets les plus importants de Marika est sa collaboration avec The AI Art Gallery, une plateforme qui présente des œuvres d’art créées par l’intelligence artificielle. Selon elle, son but est de se servir de l’IA comme outil pour élargir ses possibilités et se mettre au défi en tant qu’artiste. Elle se dit fascinée par l’idée de créer quelque chose qui n’existe pas en réalité, mais qui semble néanmoins vrai, tout en appréciant le processus permettant de découvrir de nouvelles formes, couleurs et textures produites l’IA. Elle décrit son travail comme un dialogue entre elle et la machine, où elle tente d’en comprendre la logique et l’esthétique.
Les éditoriaux beauté IA de Marika ont été présentés dans diverses publications et expositions, telles que New Face Magazine, The Future of Fashion et The Art of AI. Son travail est bien reçu par l’industrie et le public, ce qui a mené quelques marques en beauté à l’approcher pour créer des campagnes en collaboration, en misant sur la technologie de l’IA.
Marika croit que l’IA jouera un rôle important dans l’avenir de la mode et de la beauté. Selon elle « l’IA peut contribuer à démocratiser la mode et la beauté en les rendant plus accessibles et plus diversifiées. » Cependant, elle émet toutefois des réserves concernant les limites et les défis posés par l’IA, comme par exemple la question de l’éthique, la qualité des données et la responsabilité des humains. Elle espère que l’IA sera utilisée de manière responsable et respectueuse autant par les créateurs que les consommateurs.